Démarche : Le photographe fait irruption dans vos vies, il vient capter un instant, un regard, une faille, une fragilité. Il est témoin. A distance, il porte son regard espiègle sur ces contemporains.  Depuis Tandem en 2015, Frédéric Pasquini infiltre l’humour dans le quotidien. Avec A Juste Distance, Zootrope propose de mettre en scène des personnages burlesques et poétiques dans l’espace public en jouant avec les lignes, les courbes, les règles, les contraintes qui nous imposent de garder nos distances.  

La ligne est un trait réel ou imaginaire qui sépare deux choses. Zone, territoire, à franchir ou non.

T’es Dac O Pas Dac, ils s’infiltrent là où on ne les attend pas. Figures graphiques, ils nous rappellent les petites filles de Kodak, ce temps révolu de la pellicule, ce temps du développement photographique. En jouant avec la distance des corps, le vocabulaire spécifique de la photographie : cadrage, boite, viseur, mesure ; les trois personnages : Ligne Droite, Perspective et Coupe au Carré déambulent dans la ville à la recherche des autres…

Fragile décalage – Interventions poétiques et décalées dans les villes en lien avec l’architecture.

Comment le corps en jeu vient questionner le réel ?

A partir d’éléments combinatoires, les trois personnages d’A Juste Distance mettent en perspective le patrimoine en proposant une mise en scène de la ville pour révéler le quotidien en poésie de l’instant.

Un jeu de mesure jubilatoire : la rencontre par le corps en jeu, l’autorisation de prendre place et d’ouvrir les yeux sur des espaces qui semblent connus.

A Juste Distance propose de questionner notre rapport au réel, à l’image, au corps social et politique.

Deux temps d’interventions :

1/ Des capsules vidéos qui donnent à voir l’occupation du trio dans des lieux patrimoniaux spécifiques choisis pour leur dimension, espace, ligne, perspective…

2/ La performance déambulatoire de deux fois 45 mn dans l’espace public